Presse

Longueurs d'Ondes n°102
07.2024
Let’s dance
«Pas facile d’exister aujourd’hui dans la déferlante post-punk hexagonale, pourtant depuis Rouen, GogoJuice captive avec son penchant danssant et tonique, sa vitalité, sa soif de créer et d’inventer, à quelques mois de l’arrivée de son premier album.
Ils sont quatre copains, formant un combo généreux et vibrant, loin du plan de carrière et du calcul. Sasha : «On ne se prend pas trop au sérieux. Notre musique est aussi échappatoire pour tromper la morosité de nos angoisses personnelles. Ces dernières décennies ont vu passer un renouveau du post-punk ; nous, c’est plutôt le côté dansant !» Leurs derniers singles sont de géniaux pop songs qui revêtent un côté sale et bruitiste, le groupe assumant parfaitement ce contraste aussi saisissant que jouissif comme explique Nathan : «La pop, par définition, c’est ce qui est accessible au plus grand nombre, mais on y apporte un twist, une explosion qui passe par le bruit.» Nelson : «On aime bien cramer des prises de voix par exemple ! Il faut que nos morceaux débordent dans le mixage final.»
Il y a chez eux, un mélange de candeur et de maturité, qui les rend aussi attachants que captivants, notamment quand ils évoquent leur relation à la pop culture. Nathan : «Elle a une énorme influence sur nous. Il y a un rapport à l’enfance qui fait aussi écho en chacun de nous… Dans le clip de «Knock Knock Kncok», on détourne des images de pubs, ennuyeuses, car elles promeuvent et détruisent la culture en même temps. Qu’on le veuille ou non, elles envahissent notre quotidien, à nous de nous les réapproprier pour les altérer.» Musicalement, l’identité du groupe
est la résultante d’une alchimie complice. Sasha : «Nous avons chacun de grosses influences. Moi rap, hyperpop ; Nathan, country ; Martin, house ; Nelson, rock. Il n’y a pas d’influence qui va prendre le dessus. On fait converger ces styles dans une sorte de gros «gloubiboulga». Ça donne des morceaux intéressants».
C’est vraiment le cas avec «Frantic», leur dernier single immédiat et vif, composé par Nathan : «Je voulais créer un morceau comme une autoroute, avec une ligne de basse définissant les accords. Il parle de chaos et d’agitation, en immersion dans les pensées angoissées du narrateur qui s’entoure de peurs et de mystère. Les paroles de nos chansons contrastent parfois avec l’énergie de la musique, pouvant être à la fois absurdes ou tristes alors que les mélodies sont dansantes ou vivves comme une bonne claque dans la gueule !» De quoi se projeter déjà sur un premier album, mixé par Adrian D’Épinay, chanteur et guitariste de MNNQNS. Sasha : «Il n’est pas encore totalement achevé et on aura mis un an pour le terminer. C’est un peu une leçon. On a fait les erreurs qu’il fallait faire et on a appris.» Et a Nelson de conclure : «Cet album est la somme de toute la maturation sonore que l’on a eue depuis nos débuts. L’opportunité de proposer enfin un vrai produit fini cohérent, le fruit de notre évolution musicale.»

Radionysos
15.05.2023
« Gogojuice a sorti un nouvel EP, et c’est une petite explosion dans les oreilles et dans le cerveau (et dans le coeur).
« New Values » est facétieux et sautillant, et me fait penser aux débuts surexcités de Franz Ferdinand, croisé avec un jeune Radiohead – période «My Iron Lung» – fougueux, avec un soupçon de shoegaze.
J’adore cette diversité de guitares, tout est très beau et très réussi, un régal !

Lacarne
06.03.2023
« Ils sont ambitieux, simples, minimalistes, psychédéliques et amoureux du rock. Voilà ce qu’est Gogojuice.
Un groupe extrêmement jeune, avec un seul album à son actif, qui reflète clairement le plaisir que l’on avait dans les années 60.
Avant que la musique ne devienne un business, il y avait des gens qui aimaient jouer juste pour le plaisir. Et cette émotion est capturée par ces jeunes gens joyeux, et ils me font croire à nouveau que le plaisir de faire de la musique n’est pas lié à l’argent. »

RSTLSS Radio / Live Supersonic
05.2022
« Le quatuor rouennais n’en finit pas de bousculer les lignes Alternativ’ à chacune de ces prestations scéniques et nous ravit une fois de plus de son enthousiasme, de sa frénésie, de ses compositions rockeuses et très da santes que l’on peut retrouver dans leur 1er EP DEFENSES. »